Je regrette vraiment… ma machine à laver !
Archives mensuelles : mars 2012
Very busy days !!!
Depuis que Matthieu est arrivé, les journées passent encore plus vite, c’est dingue ! Entre visiter, jouer, faire à manger, lui expliquer tous les petits détails de la vie d’ici (il a pris ma place de robinet ), je n’ai même plus le temps de lire ni d’écrire^^ A défaut, je vous mets quelques photos des derniers jours, on a fait plein de trucs, notamment une visite de l’ancienne place royale, à 15 min à pied de l’orphelinat (puis un déjeuner au « restaurant »), une sortie « shopping » avec les filles (enfin il va falloir que je vous explique ça en détail parce que ça n’a rien à voir avec le shopping de chez vous) pendant que les « mecs » achetaient des baskets à Krishna pour le trek, un passage à la librairie où j’ai dévalisé les rayons « sciences » et « stories », des jeux dans tous les sens (je leur ai appris la « balle au camp », ils adorent et moi aussi, ça me rappelle l’école primaire^^), des compétitions d’échecs et de caramboard (un jeu népalais typique), une fondue au chocolat, une aprèm « henné » pour les filles comme pour les garçons, une aprèm « tonte » des garçons, bref on s’ennuie pas, et même on s’amuse plutôt bien ! Je vous laisse apprécier (si vous voulez voir la photo en plus grand format et la commenter, il suffit de cliquer dessus) Des bises à tous !
Premier bilan
1er mois écoulé… à la vitesse de la lumière ! A peine le temps de me dire que j’étais arrivée, et me voilà déjà à faire un premier bilan.
• Bilan « relations humaines » tout d’abord : je craignais au bout de quelques semaines de me sentir seule, étrangère, nostalgique. Et en fait pas du tout. Cela grâce à l’accueil, le sourire et … l’internet.
L’accueil de cette famille (re)composée, qui vous donne l’impression d’en faire partie à la minute où vous entrez dans la maison. Elle vous happe et vous entraîne dans ses rythmes, ses joies et ses traditions. A tel point que parfois vous vous demandez comment vous avez pu vivre autrement avant. Pourquoi vous aviez tant de besoins quand vous étiez chez vous, alors qu’ici vous ne vivez avec presque rien. Vous avez des problèmes bien plus concrets aussi : économiser l’eau, jongler avec les coupures d’électricité, faire les courses pour 17… Et pourtant ça ne vous pèse pas plus que ça, voire même, vous en redemandez. L’autre jour, Laxmi et Krishna étant partis rendre visite à leur famille, on s’est retrouvées seules avec Niru à s’occuper des enfants pendant 24h. On a joué beaucoup, Niru a fait réviser les enfants et moi, avec l’aide de Rubina, j’ai préparé les repas. On était « In charge »… et j’ai adoré ça. A tel point que quand ils sont revenus, je me suis dit qu’ils auraient pu rester un peu plus longtemps…
Le sourire des gens sur le chemin de l’école aussi vous donne l’impression de faire « partie des meubles ». Un Namaste par ci, un hochement de tête par là, on vous reconnaît et même le vendeur de la petite boutique où vous achetez les biscuits du petit-déj ne vous demande plus ce que vous voulez, il vous donne directement vos préférés, à la noix de coco. Le marchand de légumes vous donne toujours une ou deux patates en plus et puis si vous n’avez pas assez pour payer ce jour-là, il vous fait crédit, pas de souci.
Et quand vous avez besoin de vous isoler un peu et d’avoir des news de France, il vous suffit d’allumer votre pc et avec un peu de chance vous captez peut être un réseau wifi, grâle qui vous permettra de lire et d’envoyer quelques nouvelles. Vous êtes à des milliers de kilomètres de votre pays, et pourtant qu’à un clic de vos parents, sœurs et amis. C’est vraiment génial l’internet.
• Bilan « matériel » ensuite : pour l’instant, vous vivez sur l’argent des calendriers. Vous avez pu rembourser les dettes du loyer, faire deux fois les « grosses » courses, et améliorer le quotidien un peu chaque jour en achetant des fruits, de la viande et d’autres denrées. Vous savez cependant que bientôt vous aurez vidé votre réserve d’argent, surtout après avoir acheté les nouveaux uniformes et les fournitures pour la nouvelle année scolaire. Plutôt que de vous rendre malade pour la suite, vous faites comme Krishna, vous continuez à avoir la foi, et vous vous dites que si le pire peut nous arriver, le meilleur aussi. C’est tout un état d’esprit.
Et comme dirait Rubina : « We never know what future will be, right ? »
• Bilan « psychologique » enfin : vous ne vous sentez pas trop mal, et même plutôt bien en fait. Vous faites ce pourquoi vous êtes venue, mais chaque jour malgré tout se pose la question de votre utilité ici… Suis-je vraiment efficace ? Est-ce que je réponds réellement aux besoins des enfants ? Ne serais-je pas plus utile ailleurs ? Toujours cette remise en question et cette envie d’en faire plus, mieux, encore. Serait-ce de l’orgueil ? Alors je me replonge humblement dans mes tâches quotidiennes et j’essaie au jour le jour d’aider au mieux, les enfants bien-sûr en prenant soin d’eux comme si c’était les miens, mais aussi les adultes qui ont eu le cran de se mettre en difficulté financière pour ouvrir cet orphelinat. Respect.
Voilà, j’ai à peu près fait le tour, vous rajoutez à ça que le riz ne me dégoute même pas, que j’ai sûrement perdu quelques kilos superflus mais que physiquement je me sens bien, que je reçois bientôt ma première visite française qui va me permettre de prendre un peu de recul sur tout ça, et surtout que je vais voir et gravir dans quelques jours mes premières « vraies » montagnes du Népal. L’Annapurna… rien que le nom me fait rêver. J’ai hâte et pourtant je sais que je vais rater des trucs ici, les résultats des examens des enfants par exemple. Les dates ne sont tombées qu’hier, c’est dommage, si j’avais su, on se serait arrangé autrement. Mais bon, c’est pas grave, on fêtera ça à notre retour, avec plein de petits cadeaux de Pokhara pour les enfants !
Daily schedule
Encore une semaine qui est passée comme l’éclair… Ce soir on discutait avec Krishna et Lamxi et, au moment où j’ai fait remarquer à Krishna que ça faisait presque un mois que j’étais là, il s’est exclamé : « One month, already ?! » Yes my friend, already, ça passe vite le temps quand on est bien occupé… Alors pour que vous vous imaginiez un petit peu ce qu’est ma vie ici, voici mon emploi du temps journalier :
- 6h : premiers bruits dans la maison, (un matin, j’ai eu l’impression qu’une armée de lilliputiens avaient attaqué la maison, il s’est en fait avéré que les enfants étaient en train de faire leur sport du matin, ça leur arrive 1 à 2 fois par semaine, cela consiste à faire 10 fois le tour de la maison en courant, vous imaginez le boucan^^) Bref, les enfants se lèvent donc, font une toilette rapide et effectuent les tâches que chacun a à accomplir : préparer le thé, chauffer l’eau pour faire cuire le riz, balayer, nettoyer les escaliers, paliers et salle de classe, nettoyer les toilettes et balayer la cour. Tout ce petit programme est bien huilé. Chacun a une petite tâche à accomplir et ça tourne bien.
- 6h15-30 : je me lève aux premières notes de la « Good Morning Song », chantée par les enfants tous les matins que Dieu fait. C’est le « top départ » de la journée, comme une espèce d’hymne de bienvenue à cette nouvelle journée qui s’offre à nous. Avant qu’ils n’aient fini de chanter, je suis descendue dans la cuisine pour servir le thé. Je pourrais tout à fait me passer de cette étape, puisque les grands sont bien capables de servir, mais j’aime bien être là pour leur donner un petit biscuit pour accompagner leur thé et puis dire bonjour à chacun. En temps normal, ils n’ont jamais de biscuit, un thé au réveil, c’est tout. Mais ça n’a rien d’exceptionnel, c’est culturel. Sauf que moi je peux pas me lever sans rien manger du tout sinon je tombe dans les pommes dans les 5 minutes, donc je partage avec eux mon paquet de biscuit. Et ils apprécient vraiment
C’est un petit truc juste entre nous et personne d’autre dans la maison, puisqu’à ce moment là, Laxmi et Krishna sont encore à l’étage, en train de faire leur toilette et d’habiller leurs propres enfants.
- 6h45 : je monte faire ma toilette à mon tour, pendant que les enfants lavent leurs verres.
- 7h00 : on se retrouve dans la « Classroom » pour les devoirs du matin. En ce moment, ils révisent pour leurs exams, donc quand je peux aider, je reste avec eux, mais quand ils révisent du népali, je ne suis guère utile et je préfère aller aider Laxmi à préparer le repas. Dans ce cas, c’est Niru qui prend le relais avec les enfants. On s’arrange toujours comme ça, l’une à la cuisine et l’autre avec les enfants. Au début, ça n’a pas été facile de s’imposer, parce que Niru a beaucoup d’autorité sur eux et que moi à côté, ne maitrisant pas le népali, je faisais plutôt figure d’animatrice qu’autre chose. Mais petit à petit, les enfants ont compris que je n’étais pas là que pour les amuser, mais aussi pour les faire bosser. Et même que parfois, je pouvais les punir (ben oui, c’est pas parce qu’ils sont orphelins qu’ils sont forcément plus sages que les autres enfants^^). Bref, après un petit temps d’adaptation, j’ai pu vraiment commencer à les faire travailler efficacement. Quand je suis en cuisine, ma matinée consiste à éplucher des légumes de toutes sortes, dont certains que je n’avais jamais goûté ou même vu auparavant. On discute pas mal avec Laxmi aussi, et puis elle m’apprend à cuisiner. J’apprends le nom de toutes les épices qu’ils mettent dans leurs plats. J’aide aussi à préparer le petit déjeuner pour nous les adultes, on fait souvent des « roti », des sortes de crêpes faites uniquement avec de la farine et de l’eau. C’est vraiment bon. Sauf que quand moi je tartinerais du Nut’ dessus, eux ils les accompagnent de légumes épicés ou bien des œufs brouillés épicés… Cette capacité à m’adapter à un petit déjeuner salé et épicé m’impressionne moi-même parfois, moi qui suit presque psychorigide sur les ingrédients du petit déjeuner quand je suis chez moi^^ Bref, on mange ça avec du thé dans l’ordre : sucré, poivré et épicé (mais j’ai réussi à les convaincre de mettre moins de poivre, ou mieux, quand c’est moi qui prépare le thé, je peux doser moi-même
)
- 8h30 : les enfants sont libérés pour jouer un peu dehors, cirer leurs chaussures et se coiffer pour les filles par exemple. Je fais des tresses parfois. Ou bien je suis encore en train de faire la vaisselle du matin. Ou en train d’effeuiller les épinards de la botte que Krishna a ramenée du marché. Dans les deux derniers cas, y’a toujours un ou plusieurs enfants qui viennent m’aider, j’apprécie.
- 8h50-9h : je sers, avec Niru, le lunch des enfants, composé de riz à 95% et de petits légumes, c’est le plat typique népalais, le Dal Bhaat, qui signifie littéralement : soupe de lentilles –riz, vous rajoutez des Tarkaari (légumes), et vous obtenez le Dal Bhaat Tarkaari. Le fait qu’ils mangent une énorme assiette de riz à 9h du matin justifie le fait qu’ils ne prennent pas de petit déjeuner. Après avoir mangé, ils font la vaisselle de leur assiette (c’est là que je joue le rôle de robinet dont je vous ai déjà parlé) et se brossent les dents. Ils filent ensuite mettre leurs uniformes pour l’école, et on se retrouve un quart d’heure plus tard, pour leur donner de la crème pour le visage (j’ai acheté un gros pot de Nivea), parce qu’ils ont la peau super sèche à cause du soleil. Ils ont droit à de l’homéoplasmine pour les lèvres aussi. C’est toujours marrant de les voir se « schmirrer » la figure (les mosellans me comprendront^^), même les garçons adorent ça !
- 9h30 : On part pour l’école, en file indienne, je veille quand on traverse la route, je discute un peu avec l’un ou l’autre, je prends la main qu’on me tend et je la serre très fort dans la mienne.
- 10h : je rentre à la maison, je consulte mes mails si j’ai du net, sinon je bouquine un petit peu au soleil, c’est ma pause du matin.
- 11h : on déjeune à notre tour, le même menu que les enfants, Dal Bhaat Tarkari. Vaisselle puis nettoyage des sols, ou plutôt « schmirrage » des sols. La tâche ménagère que je trouve la plus inutile et la plus inefficace possible. Je vous avais déjà dit que c’était hyper pollué ici et qu’il y avait plein de poussières qui s’immisçaient partout : les sols sont donc très sales et on lave deux fois par jour. Ce n’est pas ça qui me gêne, mais le fait qu’on le fasse avec un minimum d’eau, sans produit lessiviel et qu’en gros, ça consiste à schmirrer toute la saleté. Bon, pour les non-mosellans, il faut quand même que j’explique ce terme : schmirrer, ca veut dire étaler, un peu comme si vous étaliez du béton avec une truelle, vous voyez ?! (Comment ça vous n’avez jamais étalé du béton avec une truelle ?
) Bref, donc je schmirre, le peu d’eau est noir au bout de deux rinçages de serpillière, ça fait des traces partout, c’est TOTALEMENT INUTILE. Ce qu’il faudrait, c’est un karcher, sérieux… J’ai bien essayé diplomatiquement de dire à Laxmi que ça servait à rien, mais bon, elle fait comme ça depuis toujours… Et c’est vrai qu’on n’a pas beaucoup d’eau… Après le schmirrage de sol donc, on fait un peu (ou beaucoup) de lessive (à la main), ça nous tue les lombaires, mais bon, il faut bien le faire quoi… Et puis on compense par nos discussions de filles, comme je vous disais l’autre jour. Quand on n’a pas de lessive à faire (ça arrive quand même^^), on va parfois faire les grosses courses, ou bien on va au « vegetable market » pour faire le plein de légumes. Le même marché qui est sur le chemin de l’école et qui l’an dernier me dégoutait, à cause des odeurs de viande qui macérait là. Mais ces jours-ci, ça va, il ne fait pas encore assez chaud le matin, c’est respirable. Et l’abondance de fruits et légumes rend même sa traversée plutôt agréable, une fois qu’on s’est habitué à voir des carcasses d’animaux un peu partout… Après ça, une fois qu’on a nettoyé la maison et les habits ou fait les courses, on s’octroie une petite pause, voire même une petite sieste si on a le temps. Et si j’ai du net, je me connecte pour discuter un peu avec l’un(e) ou l’autre d’entre vous. C’est super d’avoir le wifi ici, même si ce n’est pas quotidiennement et que la connexion est (un peu) pourrie, j’ai vraiment pas l’impression d’être à l’autre bout du monde, vive l’internet !
- 16h : je vais chercher les enfants à l’école, Yeshoda me saute dans les bras et reste accrochée à moi pendant cinq minutes, ok soit, les câlins je peux faire aussi.
- 16h30 : thé pour tout le monde, avec des biscuits ou un fruit (l’autre jour je leur ai donné une pomme à chacun, j’ai eu droit à un : « Une pomme entière pour chacun ?! » d’un enfant, ça m’a fait sourire au début et puis après ça m’a rendu triste… oh et puis un autre jour, j’avais acheté des kitkat, c’était fête ! Même moi, j’ai trouvé ça super de manger un kitkat, c’est dingue comme on peut changer de références ! (ou plutôt de référentiel, d’ailleurs j’imagine qu’en lisant ces lignes, vous devez un peu y entrer dans mon référentiel, welcome
)
- 16h45 : homeworks ! A nouveau, on s’arrange avec Niru, cuisine ou classroom, ça dépend. Et c’est la même chose que le matin, révisions ou épluchage de légumes.
- 18h15-30 : jeux à l’extérieur mais la nuit tombe vite. (En ce moment, les enfants étant en examen, ils finissent plus tôt donc on a le temps de jouer plus longtemps en fin d’aprèm : badminton, corde à sauter, cartes, puzzle, échecs… j’ai battu Roshan pour la première fois il y a quelques jours, j’étais trop get’s !)
- 18H45 : Diner time. Même menu que le matin, Dal Bhaat Tarkaari. Vaisselle à la lampe frontale si on n’a pas d’électricité, lavage du sol de la cuisine par un des enfants (ah oui, parce qu’ici le sol de la cuisine est toujours sale, ils ont pour habitude de jeter leurs détritus par terre… ça m’horripile ! du coup quand c’est moi qui suis en cuisine, c’est bizarrement plus propre…)
- 19h30 : je monte dans la pièce à vivre de Krishna et Laxmi (qui leur sert de chambre, de salon et de salle à manger), on discute un peu, on fait le bilan de la journée et des projets des jours à venir. J’aime bien ce moment là, où satisfaits du travail accompli, on a le temps de se poser pour discuter. C’est toujours l’occas’ de parler de sujets de fond, des différences culturelles, de religion ou bien même de raconter tout et n’importe quoi^^ J’aime pas quand il y a de l’électricité parce qu’alors la télévision est allumée et ça réduit les conversations… Et puis surtout, j’ai alors droit aux émissions népalaises qui me sont d’une part incompréhensibles et d’autre part insupportables (vous avez déjà regardé un bollywood ?!)
- 20h : on dîne à notre tour, Dal Bhaat Tarkaari
- 20h30 : je m’emmitoufle dans mon sac de couchage parce qu’il fait frais les nuits, je remplis mon journal de bord, je réponds à deux-trois mails que j’ai en retard et que j’ai enregistré sur mon pc, je mate une série ou bien j’écris un article comme ce soir.
- 21h30-22h : extinction des feux, je suis épuisée, vous comprenez pourquoi ou il faut que je vous réexplique ?
Une bonne surprise !
Je reçois mon premier « invité » dans quelques jours ! Un ami de Moselle, Matthieu P, pour ceux qui connaissent, me rejoint dans quelques jours à l’orphelinat Sa venue ici n’était pas confirmée jusqu’alors, ça dépendait de son job. Et hier j’ai eu un mail me disant : « Salut Sandrine ça va bien ? J’ai fini mon contrat ce soir donc je peux venir te rejoindre. Je pense partir dans 5 jours suivant les places dans l’ avion si ça va pour toi ? A toute !! ». Mais oui ça me va super bien !!! Ca tombe nickel, parce que d’une part les enfants sont en vacances après demain et d’autre part au début du mois d’avril j’avais prévu une petite escapade à Pokhara, la ville-porte d’entrée de tous les treks de l’Annapurna. Je vais faire un petit trek de 5-6 jours avec Krishna et un ami qui connaît la région de Pohkara, et Matthieu donc
De quoi m’oxygéner les poumons et la tête, et m’entraîner pour le « vrai » trek du mois de mai… Et en plus, je vais pouvoir parler français avec quelqu’un et ça, ça me fait kiffer ! YEY !
Et hier soir, on a mangé des momos !
Ne soyez pas étonnés de ne voir que des filles en train de préparer à manger, il ne faut pas oublier qu’on est dans un pays assez machiste quand même… Ce qui me ravit, comme vous vous en doutez !
Les momos sont des sortes de raviolis fourrés (dans notre cas) avec du poulet, des petits légumes et des épices (oh my Good, j’en ai les larmes aux yeux parfois, mais c’est trop bon ! Et puis, pour une fois, on n’a pas mangé de riz, YEY !)